En janvier 2007, le corps d'un technicien de 45 ans travaillant pour Renault depuis 1986 avait été retrouvé dans un lac à proximité du Technocentre. Depuis sa famille a attaqué le constructeur devant la justice pour démontrer sa responsabilité, comme cela avait déjà été fait pour un autre suicide en 2006. La marque au losange perd une première fois fin 2009 devant le Tribunal des Affaires de la Sécurité Sociale (TASS) de Nanterre mais fait appel. Hier, le TASS de Versailles rend son verdict : « Renault n’a commis aucune faute inexcusable ». L'avocat de la famille devrait faire appel.
Jusqu'à 70 jours de chômage partiel à Sandouville
Aujourd'hui, le constructeur français fait à nouveau les gros titres : selon Fabien Gache de la CGT sur l'antenne de France Info, Renault serait sur le point d'annoncer un nouveau plan de départ à l'échelle nationale, deux ans après avoir supprimé 900 emplois et effectué 4 000 départs volontaires, pour générer un « gain de productivité pour obtenir un taux de profitabilité proche à celui promis par Ghosn ».
Mais ça n'est pas tout puisque l'usine de Sandouville pourrait aussi être être affectée par les mauvais chiffres de vente de la Laguna et de l'Espace en subissant à nouveau du chômage partiel l'année prochaine : 61 jours pour la chaîne de la berline et 70 pour celle du monospace, comme cela a été annoncé lors d'une réunion du comité d'entreprise mercredi. Une raison fumeuse selon Nicolas Guermonprez, secrétaire CGT : « On nous parle de mévente, mais celle-ci a bon dos parce que Renault a préféré faire fabriquer son haut de gamme Latitude en Corée plutôt qu'à Sandouville ».
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