Renault Captur en direct de Genève : partez à la découverte du monde ( +video)

Présenté le 10 février dernier, le Captur est donc le deuxième pilier du renouveau du design Renault (dixit la marque). C'est un crossover compact, centré autour de la découverte du monde à 2. Son designer, Julio Lozano, dit s'être inspiré du sport extrême et des athlètes pour y puiser des formes sensuelles et naturelles. On aime ou on n'aime pas, je me place dans cette deuxième catégorie, mais en tout cas c'est très différent de ce que réalisait l'équipe de Le Quément. Et force est de reconnaître une certaine audace. C'est tout en courbe, musculeux, assez organique. Le toit est amovible, et retiré laisse apparaître une structure en carbone, ce qui peut transformer le Captur en (presque) décapotable. Autre point important du design, les portes en élytre, et l'ensemble jante/pneu. En effet les branches des jantes adoptent un motif qui se prolonge sur les flancs des pneus, laissant la sensation que les pneus ont des flancs très bas, ce qui n'est pas le cas. Etrange à regarder en tout cas. Gageons que la face avant indique à quoi ressembleront les futures proues Renault, avec un gros logo enchâssé dans la calandre, comme c'était déjà le cas sur la Dezir.

L'habitacle adopte pour sa part un style urbain. Les sièges sont tendus d'élastiques qui promettent épouser les formes du corps. Pas sûr que cela se retrouve sur un quelconque véhicule de série... A l'arrière, on retrouve ce réseau tendu sur trois couches horizontales qui permettrait au choix d'organiser ses bagages ou de s'y reposer comme dans un hamac.

Côté motorisation, le Captur est équipé d’un concept-moteur diesel twin-turbo, développé sur base du nouveau 1.6, Energy dCi 130. Grâce à l’introduction de la double suralimentation, il délivre 118 kW (160 ch) pour une cylindrée de 1,6 litre, soit une puissance spécifique de 100 ch / litre comparable à celle des moteurs de Clio R.S.. Le couple maximum de 380 Nm est disponible dès 1 750 tr/min. Associé à la boite de vitesses à double embrayage EDC, ce groupe motopropulseur affiche des émissions de CO2 limitées à 99 g par kilomètre.