Le constructeur chinois Dongfeng avait posé, comme préalable à son arrivée dans un groupe PSA qui a besoin de son argent, un changement radical parmi ses chefs. Un acte d'allégeance accompli lors d'un dernier conseil de surveillance qui a annoncé l'arrivée d'un nouveau patron en la personne de Carlos Tavares. Pour autant, l'éconduit Philippe Varin n'est pas au bord de la dépression. Car le même conseil lui a promis une retraite-chapeau de 21 millions d'euros.
A l'issue de cette séance, le groupe a même provisionné 49 millions d’euros pour la retraite complémentaire de cinq autres membres de son Directoire. Ce qui fait un total de 70 millions d'euros. Une conjoncture qui fait tiquer des partenaires sociaux impliqués dans les négociations d'un nouveau contrat social qui doit engendrer 125 millions d'euros d'économie et qui se caractérisera, notamment, par le blocage des salaires en 2014 ou encore la baisse de la majoration pour les samedis travaillés.
Sur le sujet, le groupe précise à propos du cas Varin, que « ce régime de retraite, en vigueur chez PSA, est conforme aux recommandations du code Afep-Medef applicable en la matière ». Quant à l'intéressé, il a déclaré : « Ce n’est pas inhabituel pour un dirigeant de penser à sa succession, surtout à mon âge.». Qui est de 61 ans. On rappellera qu'en 2010, la rémunération annuelle de Philippe Varin s’élevait à un peu plus de 3,2 millions d’euros. En 2011, elle est descendue à quelque 1,3 million d’euros après qu’il eut renoncé à sa part variable, un montant renouvelé en 2012.
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