Il m'est impossible de savoir aujourd'hui dans quelle mesure des hautes doses de Magnum (la série...) ont influencé mes préférences, mais la 308 GTB, un peu comme la F355 GTS, est l'une de mes Ferrari favorites.
Cette face avant, si agressive, si effilée... c'est un appel à l'arsouille ! D'ailleurs, si on peut presque appeler ça la Ferrari du pauvre, rappelez-vous que, comme sa dénomination l'indique, elle est propulsée par un V8 de 3,0 litres de cylindrée. D'abord forte de 255 chevaux (avec les carbus), la puissance retombera à 214 chevaux avec l'adoption de l'injection. Qu'à cela ne tienne, en 1982, les Quattrovalvole apparaissent, et font grimper la puissance à 240 chevaux.
Notre modèle du jour doit vraisemblablement en sortir plus, même si j'ai un peu de mal à identifier exactement de quel version il s'agit. Groupe 4, groupe B ? Pas évident du tout...
On notera quand même avec amusement les «améliorations» apportées à ce modèle de course.
Tout d'abord, vous aurez noté les vitres en plastiques, rivetées sur la carrosserie. A l'arrière, une imposante lame en plastique fait son apparition. A l'avant, un autre déflecteur en noir se place en plein milieu du capot avant, et au revoir les feux avant escamotables ! Autre originalité, cette auto est immatriculée en Grèce, une origine plutôt rare pour ce genre d'autos...
Quoi qu'il en soit, sont propriétaire doit bien s'amuser à son bord, mais je n'ose imaginer les coûts de fonctionnement d'un tel engin. S'il nous lit, il nous en dira plus !
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