C’est l’époque du baccalauréat et voici bien une interrogation qui pourrait ou aurait pu constituer un sujet d’actualité économique. Thierry Peugeot, l’un des vice-présidents du conseil de surveillance du groupe, y répond, d’un point de vue strictement personnel mais non dénué d’une portée qui le dépasse, dans une intéressante interview publiée aujourd’hui par Les Echos. A la question de savoir si PSA devra trouver un autre partenaire que Dongfeng devenu aujourd’hui actionnaire du groupe à égalité avec la famille Peugeot et l’Etat français, Thierry Peugeot affirme qu’il est trop tôt pour y répondre. Citons : « Une fois que le groupe sera remis sur pied, on regardera si nous devons franchir le pas ». Autant dire que la porte n’est pas fermée. Mais selon ce même Thierry Peugeot, la priorité actuelle est accordée au retour à la rentabilité, ce qui constitue d’ailleurs l’un des objectifs majeurs du plan « Back to the race » justement détaillé par Carlos Tavares il y a quelques semaines.
Ces dernières années, PSA avait multiplié les approches avec d’autres groupes automobiles. General Motors (GM) paru un temps un partenaire idéal mais des considérations internes à GM n’ont pas permis de suivre les plans prévus. On peut également mentionner les collaborations avec BMW ou Mitsubishi. Il est certain que le groupe constitué autour de la famille Peugeot a tout intérêt à se consolider. L’arrivée de nombreuses nouveautés dont le succès ne se dément pas (Peugeot 2008, 308) et le repositionnement de l’ensemble des marques (Citroën, DS et Peugeot) permettra sans doute au groupe de redevenir attractif et donc de se trouver dans une position plus avantageuse le moment venu.
Retrouvez ici l’interview complète de Thierry Peugeot par Les Echos.
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