Il est toujours vingt-deux heures ; normal, c’est l’heure de Minuit chicanes.


Quel pays le premier constructeur chinois à assembler des voitures sur le sol européen, qui plus au sein de l’Union Européenne, a-t-il choisi ? La Bulgarie. Depuis le début de l’année en effet, Great Wall (photo) assemble des voitures en Bulgarie. La semaine dernière a également été annoncée (nous en avions fait état via notre revue de presse hebdomadaire) la signature d’un accord entre le groupe énergétique bulgare Bulmineral et le constructeur chinois BYD pour la construction d’une usine devant assembler des bus et des voitures électriques en Bulgarie. C’est un fait, les constructeurs chinois qui souhaitent s’implanter industriellement en Europe semblent privilégier pour le moment la Bulgarie. Essayons de comprendre ici pourquoi alors que ce pays n’est pas doté d’une culturelle industrielle automobile forte.


La première raison est sans doute d’ordre économique. La Bulgarie est avec la Roumanie voisine l’un des pays les plus pauvres de l’UE et le coût de la main d’œuvre y est donc bon marché comparé à celui des autres pays européens. La deuxième raison est sans doute également d’ordre économique. Le marché automobile bulgare est conséquemment à la situation économique du pays friand de véhicules bon marché. Il est de ce point de vue un point d’entrée idéal pour les constructeurs chinois qui souhaitent « se tester » en Europe. Et puis, n’oublions pas non plus que la Bulgarie est une nation aux cultures multiples dont les origines mêlent des populations slaves à des populations sans doute venues d’Asie, et plus précisément du Pamir...