Il est vingt-deux heures, c’est Minuit chicanes, discutons, polémiquons : mais quelle idée a donc eu Porsche de prénommer ainsi son premier SUV ?
Vous est-il déjà arrivé de vous poser cette question alors même que vous êtes en train de suivre une Porsche Cayenne et que vos yeux sont comme fixés sur le logo accolé à l’arrière du SUV : mais pourquoi avoir choisi ce nom-là ? Comment ont-il pu oser ? S’agit-il d’une provocation de la part de Porsche ? D’autant que les années et les générations de Cayenne passent et qu’il n’y a (quasiment) personne pour semble-t-il s’en étonner.
Certes les constructeurs automobiles sont libres de choisir le nom – comme on l’a vu dans « l’affaire Renault Zoe » – des véhicules qu’ils conçoivent, produisent et commercialisent. Mais, tout de même, il y a des symboles auxquels ils feraient tout aussi bien d’éviter de se frotter.
Franchement, qu’est-ce que le mot Cayenne évoque pour vous ? Le chef-lieu de la Guyane ? D’accord, mais ça c’est bon comme image d’Epinal. Cayenne, en général, évoque le bagne ; l’un des pires bagnes. Ce n’est pas par hasard que le bagne de Cayenne fut surnommé « guillotine sèche ». Ce n’est pas un hasard non plus s’il fut d’abord destiné à des prisonniers politiques. L’indifférence au nom choisi par Porsche pour le premier SUV de son histoire serait-elle identique si le constructeur avait choisi de le désigner du nom de Guantanamo ?
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