National Electric Vehicle Sweden (Nevs) est une entreprise qui avait été créée pour reprendre les actifs de Saab Automobiles en 2012, année de la faillite déclarée de la marque qui avait connu la General Motors comme propriétaire en 1990, puis Spyker en 2010. Des actionnaires chinois qui ont permis au deuxième constructeur automobile suédois de produire à nouveau des voitures et de donner de l’activité aux 350 salariés employés sur le site historique de Trollhättan.
Mais en 2014, Nevs a été placé en redressement judiciaire, avec, pour conséquence, l’initiative de Saab AB de lui retirer les droits sur la marque à l'été de la même année. Depuis, les choses vont mieux, mais les pères fondateurs de Saab ne tiennent pas à autoriser qu’une quelconque voiture porte à nouveau ce nom.
Le directeur général de Nevs, Mattias Bergman, a reconnu hier mardi dans le quotidien Svenska Dagbladet que les efforts pour regagner ces droits étaient infructueux. Il affirme cependant que les discussions se poursuivent, une conjoncture qui a été démentie par un porte-parole de Saab du nom de Sebastian Carlsson. Et de manière cinglante : « à l'heure actuelle, nous ne sommes pas en discussion concernant la possibilité pour Nevs d'utiliser la marque à l'avenir. Et cela fait un moment que nous ne le sommes plus.»
Nevs doit donc déployer un plan B pour poursuivre son aventure et celui-ci passe par un rapprochement avec Dongfeng qui a déjà Peugeot dans son portefeuille. Nevs échangerait son savoir-faire commercial et réglementaire en Europe et Amérique du Nord contre un soutien technologique et commercial de Dongfeng en Chine. Mais de Saab, on ne parlera plus.
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