Cette semaine, un nouveau service de covoiturage baptisé « RideWith » devrait être testé en Israël. Et pour cause : pour construire cette nouvelle application, Google s'est appuyé sur l'application israélienne Waze.
Après l'épisode Uber du mois dernier (voir article), les taxis chercheront-ils bientôt des noises à un autre concurrent potentiel ?
Qu'ils se rassurent pour l'instant : selon le journal Haaretz, l'application RideWith devrait être testée cette semaine sur le marché israélien, avec des règles plutôt « taxi-friendly ».
En effet, les chauffeurs seront limités à deux courses par jour, dont la compensation financière ne se bornerait qu'au remboursement des frais kilométriques et du carburant. Le tarif de base serait fixé à 56 cents par kilomètre, dont 15% de rétrocommission pour le géant Google. Finalement, c'est plutôt le leader BlaBlaCar qui devrait se faire du souci si le concept devait s'étendre au-delà des frontières de son marché pilote.
Taxis, VTC... Le chauffeur serait-il un métier en voie de disparition ?
Sans surprise, l'application sera testée dans un premier temps en Israël... puisque Waze est une application israélienne à l'origine. Pour rappel, Google a racheté Waze en 2013, pour la modique somme de 1,1 milliard de dollars.
Le but de ce lancement sera de fluidifier le trafic automobile et de tâter le terrain – très sensible – de la concurrence qui émerge face aux artisans taxis... Une concurrence qui sera probablement faite de voitures autonomes, soit aucune personne physique à qui s'en prendre, contrairement à ce qui s'est récemment passé en France...
Face à un marché en pleine évolution, le métier de chauffeur serait-il une profession en perte de vitesse ?

Déposer un commentaire
Alerte de modération
Les données que vous renseignez dans ce formulaire sont traitées par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.
Les données obligatoires sont celles signalées par un astérisque dans ce formulaire.
Ces données sont utilisées à des fins de :
Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduite une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL).
Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : Politique de confidentialité
Alerte de modération