Depuis la reprise par DRB-Hicom d'une majorité des parts de Proton, propriétaire de Lotus Group, l'avenir de la marque anglaise risque très vite de ne plus se conjuguer sous potentat malais. DRB-Hicom chercherait à vendre Lotus Group et son patron, Dany Bahar, tenterait donc de son côté de trouver un repreneur capable de financer la résurrection qu'il a initiée (d'un coût de 240 millions d'euros).


Gérard Lopez est le patron de Genii Capital qui a racheté l'usine d'Enstone et l'équipe Renault F1 Team. En 2012, son équipe porte le nom de Lotus, le sponsor principal, et fait courir Kimi Räikkönen et Romain Grosjean avec de solides ambitions. Interrogé sur l'avenir de Group Lotus, Gérard Lopez a exprimé son intérêt dans le rachat :


« Lotus est une grande marque et nous aimerions garder ce nom. C'est une marque historique. Nous n'aurions jamais appelé notre équipe Genii F1 team ou quelque chose dans le genre. Être associés avec une marque historique est nettement plus intéressant en matière de business. Je pense même que cela tombe sous le sens. Pour le moment nous représentons Lotus, un constructeur automobile, qui a des liens naturels avec la course automobile. Nous n'avons en tout cas pas la prétention d'être une compagnie automobile qui fait de la course automobile. J'espère que nous continuerons avec Lotus mais en cas de changement, il nous faudra trouver une autre grande marque à représenter.

Certains ont dit que nous pourrions être intéressés à racheter Lotus mais ce n'est pas si simple. Si effectivement, nous pensons que nous pouvons développer l'entreprise et lui faire connaître le succès, que nous pouvons tisser un lien émotionnel et technologique entre Lotus en F1 et les voitures de série, bref, si nous pensons qu'il y a quelque chose de bien à faire alors oui nous montrerons de l'intérêt à nous porter acquéreurs de Lotus Group »


Pour l'instant, toutes les parties attendent que DRB-Hicom exprime clairement ses choix, ce qui doit être fait d'ici quelques semaines.