Fiat Seicento/600
Dates clés
- Commercialisation : mars 98 - Changement de nom (Seicento -> 600 en chiffres) : septembre 2005
En bref
Elle a pris la relève de la Cinquecento en progressant sur tous les fronts… mais timidement. Il s'agit toujours d'une petite urbaine à 4 places, rustique à souhait, prête à tout, pas spécialement bien lotie en finition… mais ce n'est pas ce qu'on lui demande. Elle peut s'acquitter de trajets au quotidien, cependant elle ne vous gratifiera d'aucun plaisir de conduite et ne vous octroiera qu'un confort sommaire. Côté fiabilité, elle a aussi progressé par rapport à la Cinquecento, mais pas de manière assez décisive. Cependant, au cours de sa – longue – carrière, elle n'a cessé de se bonifier.
Caradisiac a aimé
- La maniabilité
- La simplicité mécanique
- Le rayon de braquage riquiqui
- L'équipement pas indigent du tout pour le prix
Caradisiac n'a pas aimé
- Le confort rudimentaire
- La tenue de route très moyenne
- Le manque d'espace à bord
- Le tout petit coffre
- Les performances limitées
- L'autonomie réduite par le petit réservoir de 35 l
Nos versions préférées
- HOBBY
Qualités et défauts
Ce qui peut vous tenter
- La rusticité de sa définition : pas de fioriture inutile. Cette petite auto se prête à tous les traitements, et vous aurez peu de scrupule à lui faire accomplir toutes sortes de tâches, éventuellement salissantes.
- La simplicité mécanique : les réparations ne sont guère difficiles.
- La maniabilité : sa longueur limitée (3,33 m seulement, soit 10 cm de pus seulement que sa devancière) se révèle intéressante dans les bouchons et pour se garer en ville.
- Le rayon de braquage : il est très court, ce qui est également bien venu en ville et pour les manœuvres.
- L’équipement : ce n'est certes pas l'opulence à bord mais, hormis pour les versions d'entrée de gamme, la dotation n'est pas indigente pour un modèle aussi économique.
Ce qui peut faire hésiter
- Le confort : très rudimentaire. Suspensions sèches, sellerie sommaire.
- L'habitabilité : intérieur assez étroit. peu de place à bord.
- Le coffre : il n'offre qu'un volume limité et entrée de coffre étroite.
- La présentation de l'habitacle : franchement économique, avec des surfaces de tôle apparente, et des plastiques de qualité minimale.
- La tenue de route : sans surprise en pas vicieuse en usage courant, elle devient critiquable dès que la chaussée se dégrade, ou que vous effectuez une manœuvre d'urgence : fort freinage ou évitement soudain.
- Le freinage : distances d'arrêt à peine moyennes et instabilité de trajectoire lors des ralentissements appuyés.
- La direction des versions dépourvues d'assistance : elle est lourde en manœuvres.
- La protection en cas de choc : plutôt limitée.
- Les performances : très limitées. Faible puissance des moteurs.
- L'autonomie : limitée par la petitesse du réservoir de carburant, 35 l seulement.
- La boîte de vitesses : le maniement du levier est désagréable.
- Le pédalier : les pédales sont trop rapprochées, ce qui peut conduire à accrocher l’accélérateur en voulant solliciter vivement les freins.
- L’équipement des versions de base : vraiment pauvre.
- Les rétroviseurs : ils sont nettement trop petits.
- L'absence de version diesel.
Budget
Achat / Cote :
Cote ultra basse sur le marché de l’occasion, ce qui permet de s’offrir cette petite citadine sans se ruiner.
Consommation :
Dans l'absolu, l'appétit des moteurs n'est pas énorme. Mais il apparaît tout de même excessif au vu du niveau des performances.
Assurance :
Tarifs plancher
Prix des pièces :
Prix vraiment sans excès
Entretien :
Visites d'entretien tous les 10 000 à 15 000 km selon les versions (et tous les ans au maximum si le kilométrage limite n'a pas été atteint). Courroie de distribution à remplacer tous les 120 000 km sur les Sporting. Le moteur 0.9 des autres versions possède une chaîne de distribution, et non une courroie, laquelle n'est pas soumise à des obligations de remplacement périodique. Le moteur 0.9 nécessite un réglage des culbuteurs tous les 60 000 km.
Fiabilité
Description :
La Seicento n'est qu'une évolution de la précédente Cinquecento. Elle naît avec les faiblesses que sa devancières avait traînés tout au long de sa carrière, notamment quelques ennuis sur le moteur 0.9 et des incidents plus ou moins graves de boîte de vitesses. Puis sa tranquillité d'utilisation va discrètement progresser tout au long de sa carrière. Mieux : les pièces d'usure initialement pas très résistantes vont elles aussi bénéficier d'un allongement de leur durabilité. Une Seicento (ou 600) depuis 2002 n'est pas un mauvais choix en termes de fiabilité.
Pannes lourdes ou immobilisantes :
- Moteur 0.9. Sur les modèles fabriquées jusqu'en octobre 1998, faiblesse très nette du joint de culasse (il se fend). A changer souvent à partir de 70 000 à 90 000 km.
- Boîte de vitesses. Sur les modèles fabriquées jusqu'en 2002, incidents possibles sur la boîte dès 50 000 km, surtout sur les Sporting fabriquées jusqu'en juillet 1999. Peut conduire à un remplacement de boîte.
- Boîte de vitesses. Sur quelques modèles 2001, apparition de tremblements d'origine mécanique dans la tranche de 60 à 80 km/h. Causés par un défaut de fabrication de la boîte de vitesses. Ce qui, à l'extrême, peut nécessiter un remplacement de la boîte.
Autres pannes ou faiblesses :
- Moteur 1.1. Sur les modèles fabriquées jusqu'en 2002, fonctionnement parfois heurté, à-coups à l'accélération.
- Boîte de vitesses. Sur les modèles fabriquées jusqu'en mai 1998, bruit de pignonnerie accru à partir de 60 000 km. Résolu en usine à partir de mai 1998 : modification de la denture du pignon de marche arrière et d'arbre primaire.
- Boîte de vitesses. Surtout sur les modèles fabriquées jusqu'en 2002, difficulté de passage de la marche arrière, qui peut exiger plusieurs tentatives, ou l’enclenchement préalable d’un autre rapport.
- Embrayage. Sur les modèles fabriquées jusqu'en janvier 1999, difficulté de passage des vitesses causée par le mécanisme d’embrayage. Résolu par un nouveau disque d'embrayage monté en usine depuis janvier 1999.
- Embrayage. Sur les modèles fabriquées jusqu'en novembre 2001, incidents possibles sur le disque d'embrayage dès 50 000 km, surtout sur les Sporting fabriquées jusqu'en juillet 1999.
- Embrayage piloté. Sur les versions Citymatic, possibles soucis de pilotage électronique ou de centrale de commande de l’embrayage piloté, perturbant le bon fonctionnement du système.
- Pneus. Sur les versions Sporting, durée de vie limitée des pneus Pirelli (25 000 km environ).
- Amortisseurs. Longévité un peu limitée (moins de 80 000 km), améliorée ne 2002.
- Freins arrière. Sur les modèles fabriquées jusqu'en avril 1999, bruit sur les tambours arrière, garnitures ayant tendance à frotter même en l'absence de pression sur la pédale. Causé par le frein à main qui se desserre mal.
- Roulements de roue. Sur les modèles fabriquées jusqu'en septembre 1999, ils peuvent devenir bruyants à partir de 50 000 km en particulier sur les modèles 98-99.
Aspect extérieur :
- Rétroviseurs extérieurs. Vibrations des miroirs. Légère amélioration usine sur les modèles fabriquées à partir de mai 99.
- Feux arrière. Défaillances d’ampoules assez fréquentes.
Finition intérieure :
- Assemblage. Fixation négligée des petits soufflets en plastique noir autour des tirettes de réglage des rétroviseurs extérieurs.
- Sièges avant. Jeu d’origine sur les dossiers.
- Bruits parasites. Frottement et bruit du volant contre le cache de la colonne de direction. Sur ce point, une amélioration a été apportée en usine en avril 1999. Divers bruits en provenance du mobilier intérieur.
Dysfonctionnements électroniques/fonctions à bord :
- Compteur de vitesse. Sur les modèles fabriquées jusqu'en juillet 1999, aiguille du compteur bruyante. Le compteur doit parfois être changé.
Rappel de rectification en concession :
- Moteur 0.9. Sur les modèles fabriquées jusqu'en juillet 1998, irrégularités de fonctionnement du moteur. Causées par la mauvaise information du capteur de pression absolue. Les voitures ont été en principe rectifiées lors des passages en révision chez les concessionnaires.
- Accélérateur. Sur les modèles fabriquées jusqu'en juillet 1998, frottement du câble d’accélérateur, et risque de rupture. Les voitures ont été en principe rectifiées en concession fin 98 : découpe de l’insonorisant plus large autour du câble pour éviter tout frottement, et remplacement du câble s'il était endommagé.
- Réservoir de carburant. Sur les modèles fabriquées jusqu'en septembre 1998 risque de problème sur le tuyau de recyclage des vapeurs d'essence. Se manifeste alors par un bruit. Rectification effectuée par les concessionnaires lors des passages en révision depuis fin 98 : remplacement du tube en question.
Après-Vente :
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