Ferdinand Piëch est un homme qui avance. À 75 ans, il a récemment avoué qu'il ne comptait pas se retirer et qu'il comptait toujours autant peser sur les décisions à prendre pour le groupe qu'il a contribué à grandement créer. Tant pis pour ceux qui pensaient le voir prendre une retraite méritée, Piëch en place depuis 18 ans restera encore au moins 5 à 7 ans jusqu'à la prochaine génération de Golf a-t-il dit. Dans cet entretien, Ferdinand Piëch avoue qu'il reste encore de la place dans le groupe pour une marque à restructurer, probable allusion faite à Alfa Romeo qu'il convoite depuis longtemps. Il a également indiqué qu'il ne voyait pas de grand avenir pour le 100% électrique et que le futur sera plutôt aux hybrides rechargeables et autres voitures à prolongateur d'autonomie.
Mais le plus étonnant dans ce petit interview est que Ferdinand Piëch a admis une erreur dans sa gestion du groupe. Alors qu'il affirmait ne regretter aucun des responsables ayant quitté l'entreprise, il a alors admis une exception : Peter Schreyer autrefois patron du style Audi à l'époque du premier TT. « Nous n'aurions jamais dû le laisser partir » a-t-il dit, en parlant d'un homme qui connaît le succès aujourd'hui chez Kia où il dirige l'ensemble du bureau de style.
On sait où Ferdinand Piëch situe l'ennemi le plus dangereux de son groupe.
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