En direct de Genève 2014 - Bugatti Veyron "Rembrandt Bugatti"

Ces séries limitées rendent hommage, chacune, à une personnalité ayant marqué l'histoire de l'entreprise. Cette fois-ci, hommage à Rembrandt Bugatti, frère du fondateur Ettore, mais aussi sculpteur parmi les plus important du début du XXe siècle.

Parmi ses œuvres les plus connues, on retiendra un bronze représentant un éléphant dansant, qui décore le bouchon de radiateur de la Bugatti Type 41 Royale (en argent cette fois-ci), et qui est ensuite devenue le symbole de la marque.

Cette quatrième "légende" est comme les autres basée sur une version Grand Sport Vitesse de la Veyron, et elle est également limitée à 3 exemplaires, qui s'arracheront à n'en pas douter au tarif de 2,18 millions d'euros (TTC).

Techniquement on retrouve le W16 8 litres de 1 200 ch et 1 500 Nm de couple. Le 0 à 100 km/h est déjà effectué le temps de lire cette phrase (2,6 secondes). Et ce cabriolet détient toujours le record de vitesse pour un roadster de série (408,84 km/h).

Esthétiquement, cette Veyron adopte les codes stylistiques de Rembrandt lui-même et de ses sculptures. On retrouve donc des coloris et un choix de matériaux (carbone couleur bronze, cuir cognac) qui rappelle l'univers du sculpteur. Cela donne un résultat, qui s'il n'est pas des plus heureux, est en tout cas cohérent avec l'appellation.

On poursuit avec la présence, entre les sièges, du fameux éléphant dansant en bronze, inséré sous forme d'insert dans une plaque de carbone couleur bronze.

La touche finale est apportée par la signature du sculpteur, sur le bouchon de réservoir et sur le bouchon d'huile.

L'instant Caradisiac : de l'art ? J'adore !

On peut être amateur d'automobile, et amateur d'art. D'ailleurs les deux mondes se sont rejoints plus souvent qu'à l'occasion. Avec cette légende "Rembrandt", Bugatti, tout en rendant hommage à la fois au frère et au sculpteur, laisse encore une fois l'art rentrer en harmonie avec l'automobile. Une Veyron a toujours, quelque part, été une sculpture, elle acquiert ici quelques lettres de noblesse. Entendons-nous bien, je n'apprécie pas particulièrement l'esthétique et les couleurs de cette édition limitée, mais je m'incline devant le concept.