S'il est un nom qui est reconnu de toutes les générations et qui a traversé le temps, c'est bien celui de Solex. La matrice du vélomoteur au monocylindre deux temps poussifs, un tantinet bruyant et fumant, a roulé sa bosse de 1946 à 1988 avant de vivoter du côté de l'Europe de l'Est à partir de 2004. Cette fois, le nom commun se voit parer pour traverser un nouveau siècle sans sourciller. Grâce à la fée électricité.
L'idée est française, sorti de la réflexion et de la volonté de fer de Jean Pierre Bansard, tandis que l'assemblage est chinois. Le tout donne un engin au noir légendaire et à la bouille reconnaissable parmi cent. Sauf que cette dernière est trompeuse. Car ce Solex là se meut grâce à une batterie.
L'appendice frontal est en fait une petite bagagerie. Une idée de Pininfarina, rien de moins. Et c'est bien du côté de la poutre centrale du cadre qu'il faut trouver la batterie au lithium-ion démontable. Le plein à domicile sur secteur, voilà la panacée de plus en plus généralisée.
40 kilos, 45 kilomètres d'autonomie et 35 km/h en pointe, à y regarder de prés, ce Solex arrive presque déjà trop tard. Des scooters plus performants au même principe font florès alors que les vélos traditionnels en pincent pour le concept de manière plus légère et peut être plus polyvalente. Mais la légende du Solex perdure, à 1 150 euros le bout.
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