Le diesel est dans la ligne de mire du gouvernement qui compte décourager les acheteurs de ce type de véhicules, notamment à cause des fameuses particules fines dégagées à l'échappement par ce genre de motorisation. Toutefois, les particules fines qui se révèlent cancérigènes ne viennent pas uniquement de l'échappement : l'érosion des pneumatiques et des plaquettes de freins émet également des particules fines, et dans des proportions bien plus importantes, comme l'explique Jeau Paul Morin, chercheur à l'Institut National de la Santé et de la Rercherche Médicale.
« En 2010, les véhicules Diesel étaient catalysés mais le filtre à particules (FAP) n’était pas encore obligatoire. Aussi, un véhicule Diesel Euro 2 (avec catalyseur d’oxydation mais pas de FAP, NDLR) parcourant environ 40 000 km émettait en moyenne 4 kg de particules à l’échappement, 4 à 6 kg de particules provenant de l’usure des pneus et 1 kg venant de l’usure des freins. Aujourd’hui, un véhicule Diesel aux normes Euro 5 avec FAP émet toujours autant de particules dues à l’usure des pneus et des freins alors qu’à l’échappement, il n’en émet que 200 grammes ».
En clair, si les émissions de particules à l'échappement ont été nettement diminuées, celles provenant des pneus et des freins sont toujours aussi importantes et représentent aujourd'hui le plus gros des particules sur un véhicules diesel.
Source : Autoactu.com
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