Charger dans votre coffre

Les valises en dur de grandes dimensions sont à placer en premier dans le fond de la malle.

Positionnez la plus grande d’abord, puis imbriquez les autres une à une en ordre de taille décroissant. Les petits bagages ont intérêt à être souples car ils vont servir de « bourre » pour caler, tout comme les serviettes de bain, draps et autres. Placez en dernier et sur le dessus les objets d’usage immédiat (couches, pique-nique, glacière de préférence souple etc..), ou fins, longs et de forme irrégulière comme poussette, parasol, bodyboard, palmes etc. Rien ne doit bouger.

Vous pouvez aussi bourrer du matériel (en sacs) devant les sièges d’enfants à condition que l’arrimage en soit parfait.


Utilisez la plage arrière

Ne placez que des choses souples et légères comme des vêtements. En cas d’accident, tout cela se transforme en projectile. Méfiance !


Placez les objets sur le toit

Pour commencer, achetez une paire de bonnes barres de toit. En centre auto, comptez 50 à 200 € selon la sophistication du modèle. Vous pouvez ensuite acheter un coffre de toit. Choisissez-en un de préférence long (de 150 à 450 €), plus polyvalent qu’un carré (skis en hiver). Montez-le à droite. Méfiez-vous des vérins hydrauliques de couvercle qui restent en compression.

Côté porte-vélos (de 30 à 400 €), les meilleurs (donc les plus chers) permettent un montage/démontage rapide du vélo ainsi qu’une réduction d’effort pour hisser la bicyclette.

Le porte-vélos de toit présente toutes les qualités de sécurité requises pour l’autoroute. Le plus pratique est celui qui pince le cadre du vélo muni de ses deux roues (prix entre 30 et 100 €).

On peut aussi démonter la roue avant pour fixer la fourche directement sur le porte-vélos. Tout dépend en fait du type de bicyclette.


Attention à ne pas dépasser la charge maximale autorisée sur le toit

Pour découvrir la charge maximale admissible sur le toit de votre auto, reportez-vous au livret d'entretien, à la page "transport de bagages". Le poids autorisé s’échelonne le plus souvent de 50 à 100 kg. Il est déconseillé de le dépasser au risque de déformer tout l'équipement de portage et éventuellement le toit de la voiture. Dans les cas extrêmes, cela peut aller jusqu'à la perte de la charge due au décrochement des barres ou à la rupture d'une sangle.

Attention, si votre charge est plus lourde que prévu, ajoutez si vous le pouvez une ou deux barres supplémentaires (sur les toits à gouttières uniquement). Le poids sera ainsi mieux réparti. Ne chargez pas trop « la mule » pour autant.


Utilisez les bonnes barres de toit

Les barres de toit traditionnelles restent incontournables pour les transports sur longues distances. Elles permettent l'accrochage d'autres accessoires : porte-vélos, coffre de toit, housse, etc.

Les fixations par ventouses n'offrent pas une accroche suffisante pour se lancer dans de grands trajets à haute vitesse. Le porteur magnétique ne doit être utilisé que pour des skis.


Choisissez le bon moyen de fixation

Si votre voiture est équipée de barres ou d’une galerie, utilisez des sangles à cliquet ou à boucles. Elles facilitent l’accrochage. Leur longueur varie de 2,5 à 5 m. Testez-les en tirant dessus fortement. Vérifiez leur tension après quelques kilomètres de route.

Le "sandow" ou "tendeur" n'est qu'une botte d'élastiques recouverte de toile. C'est pratique pour des éléments légers, mais trop souple et donc nettement insuffisant pour attacher un élément lourd et encombrant.

La fameuse '"araignée" est un ensemble de sandows. On peut l’utiliser notamment pour arrimer une bâche de protection. Elle représente un bon complément aux sangles, mais ne remplace en aucun cas un amarrage solide.


Vélos et planches à voile dans les bagages

On voit trop souvent des bicyclettes mal accrochées. Soyez vigilant : il existe un risque important d’accident en cas de chute. Pour transporter un vélo, vous avez deux options : utiliser le toit ou le hayon arrière. Cela dépend, en fait, du reste des bagages. Sur le pavillon, vous devrez soulever très haut le vélo : c’est un inconvénient. Attention au tour de reins. Sur un porte-vélos arrière, c'est plus facile. Mais veillez à ne pas cacher la plaque d'immatriculation du véhicule. Si c’est le cas, vous risquez une contravention. Il faut en accrocher une autre sur les vélos.

Si vous transportez une planche à voile ou planche de surf, positionnez là « nez vers le bas », et accrochez là solidement avec deux sangles (une par barre de toit). Par précaution, assurez-vous à chaque pause que celles-ci ne se relâchent pas.


Pensez à l'aérodynamisme

Une forte prise au vent entraîne une augmentation de la consommation de carburant. Évitez les bâches mal tendues, battantes. Essayez de profiler ce que vous disposez sur le toit. Ce n'est pas recommandé, mais vous pouvez dépasser sur les côtés tant que la largeur du véhicule reste inférieure à 2,50 m. De même des charges longues peuvent aussi dépasser de 3 mètres, mais seulement vers l'arrière. Un réflecteur rouge est alors obligatoire la nuit.


Et la boule d’attelage ?

On peut placer un porte-vélos de bonne qualité sur une boule d’attelage (de nombreuses voitures sont livrées aujourd’hui avec cet équipement de série). Il existe deux types de fixation: la « pince » qui accapare l’attelage, ou celle à deux trous qui se fixe entre la barre d’attelage ou le crochet, vous laissant la possibilité de tracter une remorque. Les deux sont supérieurs aux « cornes » qui se fixent sur le hayon. Ils permettent d’emmener 2 à 3 vélos sans risques. De 50 à 200 €.

À éviter : le porte-vélos que l’on fixe à l’aide de sangles sur le pourtour du hayon. Pratique, son système d’accrochage ne donne pas toute satisfaction. Le risque de semer les bicyclettes reste malgré tout très important.


Adoptez la bonne conduite

Avec une lourde charge sur le toit, évitez à tout prix les mauvaises routes cahoteuses et les nids-de-poule. Votre pavillon en ressortirait gondolé. Adoptez une allure raisonnable. N'oubliez pas que la masse, même bien attachée, ne demande qu'à s'échapper. Accélérations brutales et freinages appuyés sont à proscrire. Prudence aussi dans les virages. C'est pour cela que l'arrimage vers les deux côtés, l'avant et l'arrière, doit être parfaitement tendu et réalisé avec des sangles qui ne risquent pas de se détendre. Vérifiez fréquemment le serrage de votre galerie sur la carrosserie en secouant bien fort l'ensemble. La voiture et les barres doivent bouger de concert.


Les conseils généraux de cette rubrique vous sont donnés à titre indicatif. Caradisiac ne garantit pas que la mise en œuvre de l'ensemble de ses conseils vous prémunisse contre tout ennui technique concernant votre véhicule, dont l'état réel n'est pas vérifiable par Caradisiac.