Citroën Saxo
Dates clés
- Commercialisation : mars 1996 à décembre 2003 - Modifications de carrosserie (à l'avant) : décembre 1997 et septembre 1999
En bref
Très présente sur le marché et donc facile à trouver, cette petite Citroën fort solide a le bon goût de s'offrir à des prix amicaux. Tarifs pour lesquels elle offre un certain confort et une étonnante bonne santé mécanique. Oui, malgré une silhouette peu massive, cette proche cousine de la Peugeot 106 est bien une voiture solide. Les offres entre particuliers sont particulièrement abondantes.
Caradisiac a aimé
- L'économie à l'usage
- Le confort de suspension
- La tenue de route
- Les sièges à mémoire sur la 3 portes
Caradisiac n'a pas aimé
- Les plastiques bas de gamme
- La sellerie réalisée à l'économie (sauf finition Exclusive)
- L'insonorisation moyenne
Nos versions préférées
- 1.4 VSX 5P
- 1.5 D SX 5P
Qualités et défauts
Ce qui peut vous tenter
- Ses coûts d’utilisation : rien ne vient normalement alourdir votre budget.
- Sa suspension : confort honorable procuré aux occupants, même sur mauvaise route. Un bilan en tout cas bien meilleur que sur ses concurrentes étrangères de l'époque (VW Polo, Ford Fiesta, Opel Corsa ou Fiat Punto).
- Sa tenue de route : équilibrée. Réactions de l'arrière un peu trop vives en virage sur certaines versions.
- Son accès vers l’arrière sur les 3-portes : les dossiers des sièges avant s'inclinent, bien sûr, mais l'assise coulisse simultanément et l'ensemble reprend sa place au terme de la manœuvre. Fort pratique.
Ce qui peut faire hésiter
- Sa protection en cas de choc : limitée, ce qui est dû à sa conception ancienne.
- Sa présentation intérieure : ses plastiques noirs font assez bas de gamme.
- Sa sellerie : les sièges avant n'ont droit qu'à un dessin simpliste, la banquette présente des formes sommaires et n'est pas spécialement confortable.
- Son équipement de base : les versions d’entrée de gamme sont assez pauvres, au moins jusqu’en 2000. A savoir : la direction assistée, toujours de série en diesel, n'est par présente sur tous les modèles à essence.
- Son insonorisation : assez sommaire, notamment sur les sportives VTS et les diesels. Bruits de roulement présents.
- Ses flancs de carrosserie : dépourvus de toute baguette de protection sur les versions d'entrée de gamme et même de milieu de gamme.
- Sa radio : très médiocre réception des stations, partiellement améliorée en 2000. Du côté de sa manipulation, boutons de réglage trop petits, peu faciles à saisir.
Budget
Achat / Cote :
Cotation peu élevée et prix souvent négociables, sur l’ensemble de la gamme, y compris en diesel. Ce modèle étroitement dérivé de la Peugeot 106 s’échange 5 à 10 % moins cher que cette dernière.
Consommation :
Appétit très mesuré. Aucune gloutonnerie, quelle que soit la version.
Assurance :
Tarifs particulièrement économiques.
Prix des pièces :
Avantageux pour quasiment toutes les pièces d'usure, les organes plus "lourds" et les éléments de carrosserie.
Entretien :
Visites d'entretien tous les 10 000 ou 15 000 km suivant les versions (et tous les ans au maximum si le kilométrage limite n'a pas été atteint). Courroie de distribution à remplacer tous les 120 000 km ou au bout de 7 ans (premier des deux termes atteint).
Fiabilité
Description :
Très bon bilan général. Réelle endurance des organes vitaux, et pièces d'usure quasiment jamais soumises à des remplacements prématurés. Jamais d’usure prématurée des pneus. Par ailleurs, comme la voiture est peu sophistiquée techniquement, et qu'elle offre une architecture électrique des plus classiques, les caprices sur les fonctions intérieures sont rares.
Pannes lourdes ou immobilisantes :
- Moteur diesel. Sur les 1.5 D fabriquées jusqu’en février 1997, risque de fuite d’huile sur le joint spi de vilebrequin côté distribution ; attention : risque de contamination de la courroie de distribution ce qui, à terme, peut l'endommager profondément et provoquer sa rupture soudaine.
- Moteur diesel. Sur les 1.5 D de 96-97, fuite d’huile assez fréquemment constatée au joint de culasse, parfois dès 50 000 km, pus souvent à des kilométrages sensiblement supérieurs. A examiner avant achat.
Autres pannes ou faiblesses :
- Tous moteurs à essence. Dans l'ensemble, hormis sur certaines tranches de productions affectant des cylindrées bien précises (voir juste ci-dessous), , nombreuses reprogrammations du boîtier d’injection nécessaires pour gommer les petites irrégularités de fonctionnement. A surtout affecté les modèles essence de 2001 à 2003. En principe, le précédent utilisateur a dû pouvoir profiter de cette mise à jour du calculateur moteur, souvent opérée lors des révisions (si la voiture a été entretenue dans le réseau de la marque).
- Moteur 1.0. Sur les modèles 96-97, à-coups de fonctionnement souvent dus au faisceau du capteur de vitesse.
- Moteurs 1.1 et 1.4. Sur les modèles fabriqués jusqu’en décembre 1996, fonctionnement irrégulier à des régimes inférieurs à 3 000 tr/mn ; boîtier de gestion à reprogrammer.
- Moteur 1.6 8 soupapes. Sur les modèles 96-97, difficulté de démarrage par temps froid, ralenti instable à froid et ralenti exagérament élevé à chaud (surtout sur les versions climatisées) ; boîtier de gestion à reprogrammer et, si besoin, faire modifier le tuyau situé entre le capteur de pression d’huile et le collecteur d’admission.
- Moteur diesel. Sur les 1.5 D fabriquées jusqu’en janvier 1997, le ralenti reste souvent trop élevé : peut exiger une intervention sur la pompe d’injection.
- Courroie d'accessoires (d'alternateur). Sur quelques modèles 96-97, risque de rupture de la courroie d’alternateur (car le support du tendeur présente une faiblesse). Incidents de courroie d’accessoires spécifique sur les versions 1.4 automatiques en modèles 98-99.
- Courroie d'accessoires (d'alternateur). Sur les 1.5 D climatisées jusqu’en février 99, risque de patinage et d’usure accélérée de cette courroie ; il faut alors remplacer la poulie d’alternateur.
- Levier de vitesses. Sur les modèles 96-97, possible difficulté de maniement du levier de vitesses par temps froid. Dû au “collage” par le gel de rotules sur la tringlerie (côté moteur). A souvent été corrigé par le premier propriétaire.
- Train avant. Sur quelques modèles 96-97, bruit ; dû à une interférence entre la spire des ressorts de suspension avec la coupelle supérieure des amortisseurs. Se corrige aisément en atelier.
- Assistance de direction. Sur les modèles 96, suintement de liquide sur le circuit d’assistance de direction, sous le réservoir de liquide.
- Freins avant. Sur les 1.0 et 1.1 dépourvue d'ABS et de direction assistée et fabriquées de 96 à 98, mauvais coulissement des plaquettes de frein à l'avant ; d’où un bruit possible et un rythme d'usure accrue des plaquettes, voire des disques. A le plus souvent été corrigé par le premier propriétaire.
- Freins avant. Sur les modèles 96 à 98 dotés d’étriers de freins Bendix, mauvais desserrage des étriers avant après un freinage, ce qui augmente l’usure des plaquettes avant.
- Freins arrière (tambours). Sur les modèles fabriqués jusqu’en octobre 2000, tendance des garnitures de tambours AR à se décoller.
- Freins arrière (disques). Sur les VTS 16 soupapes de 97-98, tendance des étriers arrière à gripper (mauvais retour des plaquettes dans leur position intiale, usure accélérée).
- ABS. Sur quelques modèles 96 à 98, défaillance éventuelle de l’ABS ; due à un problème de connecteurs.
- Echappement. Sur les modèles 98 à 2000, possible faiblesse sur la ligne d’échappement : risque de rupture de la liaison du tube intermédiaire avec le silencieux arrière.
Aspect extérieur :
- Finition extérieure (VTS). Fixation insuffisante des élargisseurs d’aile sur les sportives VTS et série spéciale Bic de 1996 à 1999.
- Phares. Sur quelques modèles fabriqués jusqu’en décembre 1996, entrée d’eau assez fréquente dans les globes optiques avant.
- Serrure conducteur. Sur quelques modèles 1998 et 1999 qui ne sont pas dotés de la commande à distance du verrouillage central, risque de blocage de la clé dans le barillet de serrure sur la porte conducteur.
- Portières avant. Sur quelques modèles 96-97, risque de dessoudage des charnières ; à examiner avant achat (trace de fissure possible).
Finition intérieure :
- Revêtements/garnissages. Les tissus de sellerie et les plastiques ne sont pas des plus haut de gamme. Mais leur vieillissement n'est pas mauvais. Bien sûr, les plastiques les plus couramment en contact avec les mains (pommeau de levier de vitesses, volant) vont se patiner, mais à un rythme normal. Pas de tendance à la déchirure des revêtements de sellerie, et bonne résistance eds coutures.
- Assemblage. Quelques bruits en provenance de la planche de bord et dans les encadrements des portes avant.
- Sièges avant. Léger jeu sur les dossiers de sièges avant et, surtout, de l’ensemble des sièges sur leurs glissières de réglage longitudinal (deux améliorations usinées apportées en novembre 1998 et mars 1999, mais le phénomène, amoindri, se constate encore par la suite).
Dysfonctionnements électroniques/fonctions à bord :
- Mise en route. Sur les modèles 96-97, démarrage du moteur parfois impossible ; dû au système d'antidémarrage électronique (antivol).
- Voyant d'airbag. Allumage chronique en l'absence de toute anomalie réelle ; dû à la défaillance d’un connecteur sous le siège conducteur.
Rappel de rectification en concession :
- Moteur 1.6 8 soupapes. Sur les 1.6 à 8 soupapes fabriqués jusqu’en février 1997, souci sur la sonde de niveau d’huile : elle est trop exposée à la chaleur ; les voitures ont été en principe rectifiées d'office par les concessionnaires lors de leur passage en révision (courant 1998).
- Direction. Sur quelques modèles 96-97, claquement en braquage ; résolu en usine depuis mai 97 : nouveau montage de la direction assistée, meilleure fixation de la colonne de direction sur le tablier ; rappel et rectification des voitures précédentes.
- Radio. Quelques cas de faux contacts, ou de dysfonctionnements apparaissant avec l'âge.
Après-Vente :
Meilleures versions
En essence : 1.4 VSX 5P
En diesel : 1.5 D SX 5P
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