Citroën C5
Dates clés
- Commercialisation : mars 2001 - Restyling de carrosserie : octobre 2004
En bref
Cette berline de haute technologie a trébuché lors de son lancement, par la faute d'une esthétique jugée souvent sans saveur et, surtout, d'une mise au point insuffisante. Son image mitigée lui vaut une cote sans excès. Ce qui est d'autant plus intéressant que les versions restylées, et même à partir de deux ans après le lancement, sont vraiment réussies. C'est un achat à envisager sérieusement si vous privilégiez le confort. Et la sobriété car, en diesel, la bête n'est guère gourmande…
Caradisiac a aimé
- Le confort général
- L'espace habitable, surtout à l'arrière
- L'équipement
- La sécurité active
Caradisiac n'a pas aimé
- La visibilité vers l'arrière sur les berlines
- La finition tout juste correcte
- La ventilation bruyante
- L'endurance du freinage
Nos versions préférées
- (2) 2.0 16S 143 CH PACK AMBIANCE
- (2) 2.0 HDI 138 CH PACK
Qualités et défauts
Ce qui peut vous tenter
- Le confort général : la suspension gomme avec efficacité les inégalités marquées ou petites aspérités de la chaussée. L’ambiance à bord est reposante, avec l’apport d’une bonne luminosité que permet la vaste surface vitrée.
- La suspension : c’est le schéma hydropneumatique cher à Citroën qui a été retenu. Son principale mérite n’est plus aujourd'hui d’offrir une douceur supérieure à ce que propose une suspension classique, mais surtout de garantir un niveau de caisse constant, insensible à la charge. Une caractéristique tout à fait bien venue sur les breaks, susceptibles d’être très chargés à l’arrière.
- Le volume à bord : il est important, avec une mention spéciale pour l’espace habitable arrière, vraiment généreux.
- La version break : elle est particulièrement logeable, avec un compartiment vaste et aisé à charger. Très astucieux, un bouton sur le flanc du coffre permet d’abaisser la hauteur de la voiture lorsque vous avez un objet lourd ou encombrant à embarquer. C’est un dispositif que permet la suspension hydropneumatique, et qui est unique sur le marché.
- L’équipement : mis à part sur les versions d’entrée de gamme d’avant le restyling baptisées « X », la dotation de série est vraiment complète. Elle est même particulièrement généreuse à partir du remaniement de gamme d’octobre 2004.
- La sécurité dynamique : la tenue de route est bonne, offrant une réelle marge de sécurité sur tout type de chaussée.
- Les moteurs diesel : ils sont de génération moderne, et dotés pour la plupart du filte à particules à la fois bénéfique d’un point de vue écologique et tout à fait au point sur ces modèles. Ceux des versions non restylés sont dociles mais manquent un peu de tempérament. Par la suite, le niveau de performances et de vitalité mécanique devient très satisfaisant.
- L’ordinateur de bord et le GPS (option) : leurs fonctions sont très complètes et logiques dans la manipulation, avec un affichage sur grand écran situé le plus haut possible au milieu de la planche de bord. Pratique.
Ce qui peut faire hésiter
- La visibilité vers l’arrière sur les carrosseries berline : elle est un peu limitée.
- La finition : elle n’est pas tout à fait au niveau souhaitable. Trop de plastiques ordinaires, des ajustements pas toujours rigoureux, certains revêtements de sellerie peu soignés. L’ensemble de ces points trouve une amélioration partielle lors du restyling.
- Le comportement sur route très sinueuse : en termes de sécurité, rien à redire. Mais les amateurs de performances et d’incisivité trouveront les réactions un peu pataudes lorsque le rythme s’accélère.
- Le freinage des versions avant restyling : les distances d’arrêt instantanées sont bonnes mais la résistance à l’échauffement insuffisante, ce qui réduit l’efficacité après plusieurs freinages très appuyés.
- Les moteurs à essence à 4 cylindres : leur tempérament mécanique est assez terne. Au demeurant, le niveau de performances qu’ils autorise est bon.
- Le break 5 places : pas de version 7 places (alors qu'il aurait eu la place d'aménager deux petites places d'appoint à l'extrême arrière).
- Le réglage du volume sonore pour la radio : les crans sont trop espacés, ce qiu rend difficile l’obtention du niveau sonore désiré.
- Certaines hésitations d’ergonomie : il y a exactement le même bouton sur la console centrale pour le réglage de la radio et celui de la climatisation ; à moins que le regard accompagne le geste de très près, il peut aisément y avoir confusion.
- La commande de climatisation sur les versions restylées : il faut entrer dans un menu, puis un sous-menu pour activer ou désactiver la clim. Tout sauf pratique.
- La ventilation d'habitacle : elles est calée au minium sur la vitesse 1 si on ne veut pas couper toute aération. Et elle se montre un peu bruyante.
Budget
Achat / Cote :
Prix très bien placés, quel que soit l'âge du modèle recherché : une C5 ancienne cote peu, une récente accuse une dépréciation marquée par rapport au tarif catalogue.
Consommation :
Très bon bilan en diesel, moins positif sur les versions essence mais aucune version n'est ouvertement gloutonne.
Assurance :
Niveaux de prime cohérents, sans excès.
Prix des pièces :
Tarifs dans la norme.
Entretien :
Visites d'entretien : 15 000 à 30 000 km selon les versions (et tous les ans au maximum si le kilométrage limite n'a pas été atteint). Courroie de distribution à remplacer tous les 120 000 à 240 000 km suivant les versions.
Fiabilité
Description :
Lourd passif pour ce modèle dont le lancement a été plombé par une foule de problèmes, surtout électroniques, mais également de finition. La partie mécanique a été la plus épargnée. Les voitures de la première année de fabrication ont été, soit rappelées par la marque, soit corrigées d'office en concession, sans que la liste des opérations de rectification soit forcément communiquée au propriétaire. Mais le nombre de modifications et d'amélioration a été important, et la plupart des voitures sont ressorties transfigurées de cette cure de bonification. Cependant, tous les bugs ou caprices électroniques de cette première tranche de production n'ont pas été éliminés. Pour un achat très sûr, misez sur un modèle à partir de l'été 2003.
Pannes lourdes ou immobilisantes :
- Volant moteur. Sur les 2.0 HDI 110, quelques cas de butée d'embrayage qui s'arrache du volant moteur. Remède : butée et volant moteur à remplacer. Survient à fort kilométrage (150 000 km et plus).
Autres pannes ou faiblesses :
- Moteur 2.0 HPI. A-coups de fonctionnement assez marqués. En usine, une amélioration partielle a été apportée en octobre 2001, grâce à une gestion électronique optimisée. Mais de petits soubresauts persistent à régime constant, et le moteur semble souvent hésiter avant d’accepter de re-accélérer après un fonctionnement à vitesse stabilisée.
- Moteur 1.6 HDI. Sur les modèles fabriqués jusqu’au printemps 2005, quelques soucis d'injection, voire de démarrage. Causés par l’électronique de gestion. Remède : reprogrammation.
- Moteur 2.0 HDi. Sur les modèles fabriqués jusqu’au printemps 2002, soubresaut marqué à la mise en route, voire à l'extinction du moteur. Causé par le volant moteur.
- Moteur 2.2 HDI. Sur les modèles fabriqués jusqu’en mars 2004, quelques cas d’allumage inopiné du voyant de filtre à particules et/ou du témoin de dépollution, alors qu’aucun dysfonctionnement réel n’existe. Une première amélioration, partielle, a été apportée en novembre 2001. Remède : le plus souvent, une reprogrammation électronique.
- Mise en route du moteur. Sur les modèles fabriqués jusqu’en mars 2001, le démarrage est parfois empêché. Causé par un souci sur le récepteur situé autour du barillet de la clé de contact. Résolu par l’adoption d’une nouvelle antenne de transpondeur.
- Volant moteur. Sur les 1.6 HDI 110, bruits (claquements, souvent attribués à tort aux silentblocs moteur ou au train avant).
- Boîte automatique. Sur les modèles fabriqués jusqu’en octobre 2004, quelques aléas de gestion électronique. Remède : reprogrammation.
- Frein à main. Sur les modèles fabriqués jusqu’en janvier 2002, risque de casse de la poignée de frein à main.
- Train avant. Sur les modèles fabriqués jusqu’en octobre 2005, possible apparition de bruit à partir de 60 000 – 70 000 km. Causée par la biellette de barre stabilisatrice. Remède : remplacement de la biellette.
- Train arrière. Sur les modèles fabriqués jusqu’en juin 2002, bruit en provenance du train arrière, surtout perceptible à droite. De nombreuses modifications ont été apportées usine. Le remède définitif n’a été apporté qu’en juillet 2002 : pose de masses antivibratoires métalliques de 760 grammes aux extrémités de l’essieu (sur les articulations des deux demi-trains arrière) et installation d’une mousse isolante sous la banquette. Les voitures rappelées lors de la vaste opération de remise à niveau début 2002 avait déjà subi quelques améliorations partielles.
- Suspension arrière. Sur les modèles fabriqués jusqu’en décembre 2004, souci possible sur les sphères de suspensions arrière. Ce qui se manifeste par un bruit et peut être à l’origine de tressautements. Une première amélioration a été apportée en usine en juillet 2002, mais n’a donné que des résultats partiels et, notamment, ces bruits pouvaient encore se manifester par temps froid. La résolution totale du problème est intervenue fin 2004. Le remplacement des sphères a été gratuit sur les voitures affectées, où le souci se manifestait assez tôt.
- Pneus arrière. Sur les modèles fabriqués jusqu’en 2003, usure accélérée des pneus, avec une usure par facettes, ce qui majore les bruits de roulement. Ce phénomène peut encore se manifester sur quelques modèles 2004, voire les premiers exemplaires après restyling.
Aspect extérieur :
- Codes. Sur certains modèles fabriqués jusqu’en 2003, l'intensité des codes peut varier par intermittence.
- Peinture. Sur les couleurs claires métallisées, se constate une tendance à la peau d’orange. Une amélioration partielle a été apportée en 2004.
- Baguette latérale. Sur les modèles restylés fabriqués jusqu’en mars 2005, la baguette latérale située sur les bas de caisse a souvent été mal fixée. La plupart du temps, les concessionnaires ont rectifié les voitures lors de leur passage en atelier.
Finition intérieure :
- Planche de bord. Sur les modèles fabriqués jusqu’en avril 2001, possible présence d’auréoles blanchâtres sur la planche de bord. Causées par la réaction chimique entre un résidu issu de la fabrication des mousses de sièges (qui sont déhoussés juste à la livraison) et le plastique de la planche de bord. Rémède : application d'un traitement de surface si besoin.
- Sellerie cuir (option). Vieillissement médiocre et, sur les teintes claires (gris notamment), tendance à se salir vite. Surtout sur les parties en contact appuyé avec le corps, le cuir présente des plis marqués, et peut accuser une usure en bordure de sièges).
- Sièges avant. Sur les modèles fabriqués jusqu’en novembre 2001, léger jeu des sièges avant sur leurs glissières, qui se perçoit surtout dans les virages. Causé par les fixation des glissières.
- Siège conducteur. Sur les modèles fabriqués jusqu’en juin 2002, le siège conducteur réglable en hauteur risque de ne pas conserver son cran d'ajustage : le conducteur doit parfois rehausser l'assisse en cours de déplacement. Causé par la mousse de l'assise qui, en s'écrasant sous le poids du corps, touche la manette latérale de réglage en hauteur. Résolu par d’aoption d’une manette plus courte, et orientée vers l'extérieur afin d'éviter tout contact involontaire entre elle et le siège.
- Siège conducteur. Sur les modèles fabriqués jusqu’en juillet 2001, risque de casse du système de réglage lombaire du siège conducteur. Causé par la butée du câble servant à modifier le renflement du dossier.
- Bruits parasites. Surtout sur les modèles fabriqués jusqu’à fin 2002, des bruits en provenance du mobilier intérieur. Nouvelle amélioration usine lors du restyling en octobre 2004.
- Bruits de portières. Sur les modèles fabriqués jusqu’en juillet 2004, bruit des portières dans leurs encadrements. Causés par un frottement des joints. Résolu par l’élargissement de la zone de flocage du joint (cette bande qui adopte un fini en feutrine).
- Vitres latérales. Sur les modèles fabriqués jusqu’en octobre 2004, claquement des vitres en début de descente et parfois de montée, et crissements lors des manœuvres.
Dysfonctionnements électroniques/fonctions à bord :
- Radio. Sur les modèles fabriqués jusqu’en septembre 2001, extinction parfois impossible de la radio. Causé par un défaut d'alimentation électrique interne. Remède : obligation de remplacer le poste dans son entier. La plupart des installations affectées ont été remplacées.
- Radio. Sur les modèles fabriqués jusqu’en octobre 2004, la radio présente une qualité de réception moyenne, qui peut être perturbée par des parasites.
- GPS (option). Fonctionnement assez lent, parfois ralenti de manière inexpliquée, et zonzonnement en continu du système (lecture du disque) ; amélioration possible de ce dernier point par téléchargement d’un nouveau logiciel du système, depuis juillet 2005 (réduction surtout de la fréquence de ce bruit).
- Commodo de clignotant. Sur les modèles jusqu’en juillet 2003, problème de commodo de clignotant (système Com 2000). Ce qui peut être à l’origine de diverses perturbations, car l’électronique de ce système fait transiter la gestion d’un certain nombre de fonctions d’habitacle. Remède : commodo à changer.
- Voyant d’airbag. Sur les modèles fabriqués jusqu’à fin 2004, allumage inopiné du voyant d’airbag. Causé par un défaut sur le connecteur situé sous le siège conducteur. Une première amélioration, partielle, a été apportée en mai 2001. Remède : rebrancher le connecteur, ou le remplacer. Certains concessionnaires soudent les fils au lieu de laisser ce branchement sous le siège conducteur.
- Lunette de hayon (break). Sur les breaks fabriqués jusqu’en octobre 2003, panne de l’ouverture électrique de la vitre de hayon. Causé par le sectionnement d’un fil d'alimentation. Ce point avait déjà été amélioré en usine en octobre 2001, et avait été intégré à la vaste campagne de remise à niveau entreprise à partir du début 2002. Mais la faiblesse a pu perdurer. Remède : ajout d’un film adhésif sur la partie verticale du circuit électrique, pour mieux maintenir les fils.
- Système d’aide au stationnement. Sur quelques voitures, perturbation du système. Le plus souvent causée par les capteurs et/ou les connecteurs, victimes de l'humidité (oxydation).
Rappel de rectification en concession :
- Moteur 2.0 16 v. Sur les modèles fabriqués jusqu’en mai 2001, régularité de fonctionnement perturbée. Causé par le circuit de la vanne EGR (frottement du tube avec les pièces mécaniques avoisinantes). Ce point a été rectifié dans le cadre de la vaste campagne de remise à niveau entreprise à partir du début 2002 : gainage du tube revu, ou tube remplacé.
- Moteur 2.0 HPI. Sur les modèles fabriqués jusqu’en mai 2001, risque de fonctionnement perturbé (baisse de puissance et de performances). Causé par un défaut d’étanchéité interne de la pompe d’injection. Ce point a été rectifié dans le cadre de la vaste campagne de remise à niveau entreprise à partir du début 2002 : remplacement de la pompe si besoin.
- Moteur 2.0 HPI. Sur les modèles fabriqués jusqu’en septembre 2001, baisse de puissance ou démarrage empêché. Causé par le désamorçage de la pompe de gavage située dans le réservoir. Ce point a été rectifié dans le cadre de la vaste campagne de remise à niveau entreprise à partir du début 2002 : remplacement de la pompe.
- Moteurs 2.0 et 2.2 HDI. Sur les modèles fabriqués jusqu’en septembre 2001, baisse de puissance ou démarrage empêché. Causé par la défaillance de la pompe de gavage située dans le réservoir (oxydation d'une pièce interne en cuivre). Ce point a été rectifié dans le cadre de la vaste campagne de remise à niveau entreprise à partir du début 2002 : remplacement de la pompe.
- Moteurs 2.0 HDI. Sur les modèles fabriqués jusqu’en juin 2001, régularité de fonctionnement perturbée. Causé par le circuit de la vanne EGR. Causé par le frottement du tube de dépression contre le rebord du cache moteur. Ce point a été rectifié dans le cadre de la vaste campagne de remise à niveau entreprise à partir du début 2002 : nouvelle découpe du cache moteur ; remplacement si besoin du tube.
- Moteur 2.2 HDI. Sur les modèles fabriqués jusqu’en avril 2001, risque de casse de la chaîne reliant les deux arbres à cames. Peut causer une casse moteur. Rappel à l’été 2002 : remplacement systématique de cette petite chaîne. Des casses moteur ont été entièrement prise en charge par Citroën.
- Moteur 2.2 HDI. Sur les modèles fabriqués jusqu’en juin 2001, risque de suintement de gazole par une durit sur le circuit de retour du carburant. Causé par son frottement avec les pièces mécaniques avoisinantes). Ce point a été rectifié dans le cadre de la vaste campagne de remise à niveau entreprise à partir du début 2002 : gainage du tube revu, et tube remplacé si besoin.
- Boîte automatique. Sur les modèles fabriqués jusqu’en juillet 2001, le levier de vitesses risque de se trouver coincé en position “P”, ce qui empêche le démarrage. Causé par le blocage de la bille située sous le levier et qui sert à verrouiller celui-ci en position Parking. Rappel en décembre 2001 : remplacement de cette bille. 1 000 voitures en France, 2 500 au total.
- Suspension hydropneumatique. Sur les modèles fabriqués jusqu’en octobre 2001, risque de panne du pilotage électronique de la suspension. Causé par une entrée d'eau dans le calculateur qui gère la suspension. Ce point a été rectifié dans le cadre de la vaste campagne de remise à niveau entreprise à partir du début 2002 : pose d'un joint d'étanchéité sur le pourtour du boîtier ou remplacement du boîtier.
- Suspension hydropneumatique. Sur les modèles fabriqués jusqu’en avril 2001, risque de légère fuite sur le circuit hydraulique : suintement par la durit du circuit “retour” des cylindres de suspension avant. Causé par la mauvaise fixation de la durit. Ce point a été rectifié dans le cadre de la vaste campagne de remise à niveau entreprise à partir du début 2002 : changement des colliers de serrage (métallique au lieu de plastique) sur le tube retour des suspensions avant.
- Freinage ABS. Sur les modèles fabriqués jusqu’en juillet 2001, risque de panne de l’ABS à fort kilométrage. Causé par la mis hors service d’un capteur sur une roue (défaut de fixation de la piste magnétique accolée aux roulements). Ce point a été rectifié dans le cadre de la vaste campagne de remise à niveau entreprise à partir du début 2002 : remplacement des roulements.
- Antidérapage ESP. Sur les modèles restylés fabriqués jusqu’en décembre 2004. Risque de perturbation de l’ESP. Causé par une mauvaise émission du signal donnant l’angle du volant par l’électronique de bord (système Com 2 000). Rappel en mars 2005 : reprogrammation.
- Verrouillage central. Sur les modèles fabriqués jusqu’en octobre 2001, dysfonctionnement du verrouillage central*. Causé par un souci électronique. Ce point a été rectifié dans le cadre de la vaste campagne de remise à niveau entreprise à partir du début 2002 : reprogrammation électronique.
- Témoin de lave-glace avant. Sur les modèles fabriqués jusqu’en avril 2001, allumage inopiné du témoin de lave-glace avant*. Causé par un incident sur l'alimentation électrique de la sonde dans le bocal de lave-glace. Ce point a été rectifié dans le cadre de la vaste campagne de remise à niveau entreprise à partir du début 2002 : alimentation électrique redéfinie.
- Système Afil (alerte au franchissement de ligne continue). Sur les modèles restylés fabriqués jusqu’en novembre 2004, ce système risque de s'activer sans raison. Conséquence : l'assise du siège conducteur se met à vibrer sur son rebord, ce qui est normalement le signe d'une trajectoire déviée. Causé par un souci de connecteur (oxydation sur le connecteur avec le capteur). Rectification des voitures lors des passages en atelier à partir de février 2005 : remplacement du faisceau. 950 voitures en France, 2 600 voitures au total.
- Etanchéité. Sur les berlines fabriquées jusqu’en juin 2001, écoulement d’eau de pluie dans le coffre lors de l’ouverture du hayon, surtout à gauche. L’eau peut aussi s’infiltrer sous le hayon. Ce point a été rectifié dans le cadre de la vaste campagne de remise à niveau entreprise à partir du début 2002 : modification du joint situé à la base de la lunette (adjonction d'un cordon de mousse sur toute la longueur du joint inférieur, pour faire "gouttière").
- Lave glace arrière (break). Sur les breaks fabriqués jusqu’en juillet 2001, écoulement spontané de liquide de lave-glace. Ce point a été rectifié dans le cadre de la vaste campagne de remise à niveau entreprise à partir du début 2002 : adjonction d'un clapet.
- Feux arrière (break). Sur les breaks fabriqués jusqu’en juillet 2001, risque de panne de feux. Causé par une entrée d’eau sur le faisceau électrique, qui provoque une oxydation de la platine électrique. Ce point a été rectifié dans le cadre de la vaste campagne de remise à niveau entreprise à partir du début 2002 : faisceau électrique remplacé si besoin, et perçage d'un trou pour évacuation de l’eau de pluie.
- Lunette de hayon (break). Sur les breaks fabriqués jusqu’en octobre 2001, panne de l’ouverture électrique de la vitre de hayon. Causé par un sectionnement du fil d'alimentation. Ce point a été rectifié dans le cadre de la vaste campagne de remise à niveau entreprise à partir du début 2002 : faisceau électrique remplacé.
- Mars 2008 : rappel de 8000 modèles équipés du moteur 2.0 HDI 138 ch, fabriqués entre Juillet et Décembre 2006, pour un souci au niveau du clapet de la pompe à vide qui conduit à une perte de l'assistance de freinage. Remplacement du clapet concerné.
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