Le Voyager II est présent sur le marché de l'occasion depuis de nombreuses années. Essai de ce monospace dont le nom même incite à l'évasion.
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Sur le marché de l’occasion
Cela fait maintenant un peu plus de cinq ans que le Voyager II est présent sur le marché de l’occasion (onze ans même si l’on compte aussi les premières générations). C’est dire le large choix que vous trouverez dans vos futures recherches. S’ajoutent à la gamme des différents moteurs, les présences d’une version rallongée de 34 centimètres appelée Grand Voyager et d’une version quatre roues motrices, l’AWD. Notez que cette dernière est peu présente sur le marché du fait d’un coût d’utilisation très élevé. Un amateur averti en vaut deux !
Vu le prix des modèles neufs, c’est peu dire que l’occasion trouve, dans ce contexte, sa pleine mesure. Avec la part belle, bien sûr, à la version turbo diesel la plus répandue et donc la plus recherchée.
Pour Chrysler, l’année 2001 rime avec nouveauté. En effet, un nouveau modèle arrive (le Chrysler Voyager III), ce qui devrait « booster » les ventes en occasion du Voyager II. L’aventure continue donc...
Présentation
Tout monospace doit pouvoir se conduire comme une berline traditionnelle, tout en offrant les conditions de séjour d’un Pullman... Conditions dont la visibilité constitue un des éléments-clé. Le conducteur y domine en effet la route et ses passagers jouissent du paysage. Voilà, le décor est planté ; reste à l’appliquer !
L’intérieur du Chrysler est vaste, lumineux et très accueillant. Même si sur ce point, la comparaison avec le "frère aînéest" sans commune mesure. La version Grand Voyager est vraiment gigantesque. A L’américaine ! Mais on ne peut pas tout avoir et la maniabilité en pâtit.
L’accès aux places arrière du Voyager II est facilité par le maniement pratique des deux portes coulissantes. Les rangements sont nombreux et optimisés ; le volume du coffre pouvant quant à lui absorber bon nombre de valises. Toute la famille peut alors partir en voyage. Son nom prend ici toute sa satisfaction.
Conduite
Au-delà et conformément à l’utilisation habituelle d’un monospace, la combinaison suspension avant/suspension arrière, ne procure pas un comportement routier exemplaire. La tenue de route s’en ressent et le freinage s’en trouve affecté. On est assez loin d’une conduite précise de berline. Les novices pourront même avoir l’illusion d’un certain tangage.
De ce fait, il vous faudra un certain temps pour vous adapter à ce style de comportement. A moins que, puristes, vous préférez vous diriger vers les versions AWD, versions quant à elles plus efficaces (surtout sur la neige). Mais, bien sûr, ces modèles, même sur le marché de l’occasion, sont sur-cotés.
Sécurité/performances
Procédez, suivant bien sûr votre budget, par élimination. En premier lieu, le moteur 2,0 litres ; pas assez volontaire. Ensuite, les V6, dont la consommation est très élevée. Irréelle même en ce qui concerne le 3,8 litres AWD. Reste alors, deux motorisations ; une essence, le 2,4 litres de 151 chevaux. Dotée d’une mécanique moderne, ce quatre cylindres convient très bien au Voyager II. Malgré un étagement assez long des rapports de la boîte de vitesses, cette version reste le choix idéal pour les anti-dieselistes.
Mais c’est le moteur 2,5 litres turbo diesel qui est l’incontestable star du Voyager. Ce quatre cylindres de type VM (le même que sur les Alfa Roméo 164, entre autres), tire avantage de sa cylindrée pour offrir de bonnes performances. Assez sobre, il ne présente donc que des qualités. Ce serait malheureusement oublier son insuffisante insonorisation. Présence alors de l’autoradio obligatoire ! Justement, en ce qui concerne l’équipement, l’opulence est de mise surtout à partir de 1998. Les différents niveaux de finition sont adaptés à tous les besoins (et tous les budgets). Les airbags, l’ABS et l’antidémarrage figurent bien sûr de série, mais faites bien attention à leurs présences suivant les années. Idem pour les sièges, différentes versions ont été appliquées dans le temps, banquette arrière à deux ou trois places, sièges individuels, etc.... A noter pour finir, que le poids assez élevé des sièges et de la banquette rend leurs manipulations assez difficiles !
Fiabilité
Peu de surprises sont à redouter sur les modèles à partir de 1998, si ce n’est quelques défauts de finition, mais rien de bien grave. Par contre, sur les versions antérieures, petits et gros pépins sont nombreux. Evitez le turbo diesel de 1996/ 1997 car il y a des risques de rupture de la chaîne de distribution pouvant entraîner des dégâts importants, (problème depuis résolu en usine en 1997 avec un retour à une commande par cascade de pignons, identique au Voyager première génération).
N’hésitez pas alors à contacter Chrysler pour participation aux frais de réparation, si cela devait malheureusement vous arriver. Le moteur 2,4 litres n’est pas non plus épargné par les problèmes de distribution. Un défaut du tendeur de courroie peut provoquer sa rupture avec là encore de graves conséquences (modification effectuée en après-vente fin 1996 ; renseignez-vous si possible auprès de votre futur vendeur si cette modification a bien été effectuée). Sinon, on peut noter un bon vieillissement général de la carrosserie et des équipements. Mais, comme toujours rien ne vaut un bon examen visuel et un essai routier approprié avant tout achat.
Conclusion
Sur le marché de l’occasion, l’achat d’un monospace peut ne pas être ruineux. N’hésitez pas vous laisser séduire : le Chrysler Voyager est une opportunité pour toute famille nombreuse, désirant trouver le bon compromis entre budget et fonctionnalité.
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