Caradisiac : Comment situez-vous le Champ Car par rapport aux autres compétitions de monoplace ?
Simon Pagenaud : En terme de puissance, les voitures de Champ Car arrivent juste après les Formule 1. D’ailleurs, de manière générale, le Champ Car arrive juste derrière la F1. Le championnat est très relevé. En revanche, j’ai du mal à comparer le Champ Car avec l’IRL qui est une discipline à part entière, trop différente, avec ses courses sur ovales.
Nelson Philippe : Personnellement, j’ai énormément de respect pour les pilotes d’IRL. Mes héros sont les pilotes des années 60 et 70 qui n’avaient pas peur de mourir. Piloter sur ovale c’est de l’adrénaline pure. Avec un pilotage complètement différent.
Caradisiac : La réunification du Champ Car et de l’IRL est-elle souhaitable ?
S.P. : Elle est nécessaire. Un pilote qui court en monoplace en Amérique du Nord a tout intérêt à être aussi bon sur les ovales que sur les circuits classiques.
N.P. : Tout le monde, pilotes, écuries, organisateur, en a besoin.
Caradisiac : Comment voyez-vous votre avenir en sport automobile ?
S.P. : Je suis en train d’essayer de faire ma réputation ici. Dans un coin de ma tête, je pense à la F1. Alors, oui, je voudrais faire le saut.
N.P. Ce n’est pas facile. Les responsables de la F1 s’intéressent surtout à ce qui se passe en Europe. Pour eux, seule compte la filière classique. Même si je n’ai pas fait une croix définitive sur la F1, je sais que je ne gâcherai pas ma carrière ici, d’autant que ma vie aux Etats-Unis me convient parfaitement.
Caradisiac : Et les 500 miles d'Indianapolis, vous y songez ?
S.P. : En fait, moi aussi, j’apprécie ma vie, ici. Et puis, c’est très positif d’être pilote professionnel. Mais pour répondre à la question : oui, j’y songe. Je mène d’ailleurs des discussions avec des écuries pour y courir dès l’an prochain.
N.P. : J’ai également quelques contacts pour 2008. Mais ma priorité consiste à trouver un volant en Champ Car.
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