Accès de gamme, la série 3 de BMW se décline en multiples versions : coupé, cabriolet, break touring et, bien évidemment, berline cinq portes. Chic et sportive, cette familiale de renom demeure le modèle le plus vendu du constructeur de Munich. Une série à suivre en famille ?

Sur le marché de l'occasion

BMW série 3 : une série 3 à suivre

Loin d'être reconnue pour ses tarifs grand public, la production BMW est en toute logique appréciée d'une clientèle relativement aisée. Soucieux de posséder le dernier modèle en date, ces heureux propriétaires de la première heure n'hésitent pas à se séparer régulièrement de leur bien.

Chère à l'achat, une BMW âgée de seulement deux ans devient très vite accessible à un plus grand nombre d'acheteurs. En seconde main, il n'est pas rare de réaliser une économie de plus de 6098 euros pour une auto ayant conservé intactes toutes ses qualités originelles. L'occasion faisant le larron, ne négligez pas la série 3 de votre prospection, au prétexte de tarifs inabordables en neuf.

Présentation

BMW série 3 : une série 3 à suivre

Petites ou grandes, les BMW ont un aspect extérieur particulièrement valorisant. La dernière refonte esthétique de 1998 à su donner à la série 3 un remarquable prestige visuel. Cossue et distinguée, la voiture offre une présentation intérieure quasi irréprochable. La robustesse des matériaux utilisés fait référence et la finition globale ne souffre aucune critique. Si d'aucuns peuvent reprocher une certaine austérité à l'ensemble, force est de reconnaître le soin apporté à la construction de la planche de bord. Soucieuse de l'image sportive qu'elle véhicule, la série 3 oriente naturellement ses diverses commandes vers le conducteur. Autre point fort de l'auto : une position de conduite savamment étudiée et favorable à entretenir une conduite appliquée.

Conduite

BMW série 3 : une série 3 à suivre

Propre sur elle, la série 3 ne se départit pas de son caractère de perfectionniste sur route. L'indescriptible qualité de son "coup de volant" est typique des autos de la marque. Généreuse en sensations, la voiture offre une agréable fermeté dans le maniement de ses principales commandes : la direction retransmet un parfait toucher-volant, le petit levier de vitesses verrouille parfaitement les rapports, et le freinage se dose très finement à la pédale de frein. Seule une garde d'embrayage trop longue nécessitera une période d'adaptation de la part d'un nouveau conducteur de BMW. Sans nuire au confort des passagers, les suspensions vous renseignent précisément sur les réactions de l'auto, en fonction de l'état de la chaussée. Si tout est concédé à la modernité technique, la série 3 n'en a pas perdu de vue pour autant l'argument fondamental d'une automobile : donner du plaisir à son conducteur. Très agréable à vivre pour son pilote, une série 3 est en revanche nettement moins disposée à faire vibrer ses invités. Les longs voyages se transforment vite en calvaire pour le troisième passager arrière, du fait d'une habitabilité mesurée à l'extrême.

Sécurité/performances

Parfaitement équilibrée, cette propulsion peut affronter tous les terrains et tous les climats sans se départir de son aisance naturelle.

Sur chaussée particulièrement glissante, seules les plus puissantes motorisations seront à même d'induire une sportivité exacerbée du train arrière. Bien souvent appareillées d'un système antipatinage déconnectable, ces séries 3 haut de gamme demeureront malgré tout facilement sous le contrôle du conducteur. Entre quatre et six cylindres, le choix des mécaniques est particulièrement large. Si les belles performances des 316i et 318i (4 cylindres de 105 ou 118 ch) sont à saluer dans leur catégorie de puissance respective, l'agrément de conduite de la 320i (150 ch) ou de la 323i (170 ch) sera tout autre : le six cylindres est une haute tradition qui ne se dément pas chez BMW. Avant de considérer le diesel, une 328i de 193 ch tenterait-elle l'un d'entre vous ? Forte de sa consommation réduite (7l/100 km), une 320 d sera l'arme absolue des grands rouleurs, avec 2.0 de cylindrée seulement (contre 2.5 pour l'ancien TDS) mais un turbo à injection directe offrant des reprises spectaculaires et un confort de conduite sans précédent.

Fiabilité

Rien à redire au niveau de l'endurance de la voiture. L'ancienneté du modèle (les premières séries 3 sont apparues en 1990) semble avoir profité à cette toute dernière génération. Méfiance : l'entretien d'une BMW est lourd à supporter. Les tarifs pratiqués incitent certains conducteurs à différer le programme établi par le constructeur, ou à faire réaliser les révisions hors réseau. Surveillez avec attention le carnet d'entretien et soyez très vigilant en cas de multiple changement de propriétaire.

Conclusion

La série 3 est une voiture d'égoïste ! Le plaisir ne revient qu'à son conducteur, tandis que les passagers se sentiront bien à l'étroit à bord. Une prise de position bien embarrassante, pour une voiture se considérant comme une familiale ! Si l'aîné est le seul membre de la famille, n'hésitez plus : apprenez-lui à conduire une passionnante auto.

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