Audi A2
Dates clés
- Commercialisation : Juillet 2000 à décembre 2005
En bref
Elle a été la "Classe A" d'Audi, mais a connu une bien moindre diffusion que sa concurrente de Mercedes. Elle a misé sur le parti pris de la haute technologie, avec sa structure et sa carrosserie entièrement en aluminium. Très bien construite, remarquablement finie à l'intérieure, elle peut être considéré comme un petit objet roulant plutôt précieux. Mais elle ne séduira guère par ses moteurs, dont aucun ne procure un réel agrément de conduite.
Caradisiac a aimé
- La présentation intérieure
- La technologie de pointe en carrosserie
- L'équipement
- La sobriété
Caradisiac n'a pas aimé
- Le confort très "raide"
- L'insonorisation trop légère
- La visibilité médiocre
Nos versions préférées
- 1.4 TDI 90 CH PACK
- 1.6 FSI PACK
Qualités et défauts
Ce qui peut vous tenter
- Son originalité : c'est petit monospace à la ligne avant-gardiste, et dont la singularité technique se situe dans la caisse "tout alu". Unique à ce niveau de gamme.
- Sa présentation intérieure : chic, voire luxueuse sur les modèles dotés d'option comme le cuir.
- Sa sièges avant : ils sont très correctement dessinés et offrent un maintien suffisant en virage.
- Son équipement : assez riche dès la version de base. Et quelques voitures sont dotées d'options peu courante sur un modèle de ce gabarit à l'époque de sa commercialisation.
- Sa sobriété : avérée, surtout sur les versions TDI.
- Sa luminosité : agréable.
- Son toit ouvrant (option) ; les larges panneaux vitrés majorent l'agrément de vie à bord, en offrant un surcroît de lumière. Unique à l'époque sur un modèle de cette taille.
Ce qui peut faire hésiter
- Son confort : limité par la suspension qu manque de douceur. Pourtant le roulis en virage reste assez marqué.
- Sa banquette : trop ferme, pas agréablement galbée, elle pâtit d'une assise trop courte.
- Son insonorisation : pas assez travaillé. Ce qui fait fausse note dans une voiture de ce standing. A relever notamment beaucoup trop de souffle d’air. par ailleurs, le bruit causé par les projections d’eau sur les dessous de caisse est prononcé. Bruit très prononcé de la part du 3 cylindres diesel.
- Ses bruits parasites : quelques craquements de la planche de bord, dus à un assemblage imparfait, ce qui choque dans un modèle par ailleurs très léché.
- Son autonomie : très réduite, en raison de la capacité ridicule du réservoir ; se ressent surtout sur les versions essence, naturellement moins sobres que les diesel. A noter que le volume du réservoir a tout de même été majoré en août 2002 : il est alors passée de 34 à 45 litres. Ce qui reste encore fort réduit.
- Son plaisir de conduite : il est minoré par les moteurs aucun n’est convaincant. Manque une mécanique qui soit plus tonique, de caractère.
- Sa sensibilité au vent : marquée. Du coup, attention aux possibles écarts de trajectoire lorsque la voiture affronte un vent latéral.
- La visibilité de 3/4 avant : les épais montants de pare-brise sont gênants.
- La visibilité vers l’arrière : le becquet coupe la lunette en deux. Et, de plus, le verre courbe déforme l’image.
- Ses jantes : depuis mars 2002, la version de base reçoit en série des jantes en acier. Vraiment surprenant – et déplacé – pour un modèle en aluminium.
Budget
Achat / Cote :
Les prix demandés sont souvent élevés, et les vendeurs arguent de la rareté du modèle. Certes. Mais le marché autour des A2 est également peu actif, et les prétentions du vendeur ne doivent par conséquent pas être excessive. Par ailleurs, l'A2 fait partie de ces modèles dont le vrai prix est délicat à définir en occasion, car ils sont souvent truffés d'options (en l'occurrence chères à l'origine), dont la décote est difficile à évaluer.
Consommation :
Aucun excès, quelle que soit la motorisation. Les deux diesels sont même vraiment sobres.
Assurance :
Tarifs vraiment élevés. Ce qui s'explique par la présence de l'aluminium qui rend toute réparation de carrosserie immédiatement onéreuse.
Prix des pièces :
Elevé dans l'ensemble. Pièces de tôlerie particulièrement onéreuses. Attention pour les réparations de carrosserie : l’aluminium exige un savoir faire spécifique qui ne se pratique que dans très peu d'ateliers en France, ce qui impose des délais importants.
Entretien :
Visites d'entretien tous les 15 000 ou 30 0000 km suivant les versions (et tous les ans au maximum si le kilométrage limite n'a pas été atteint). Courroie de distribution à remplacer tous les 90 000 à 120 000 km suivant les versions.
Fiabilité
Description :
Bilan assez positif dans l'ensemble. La qualité de construction de ce petit modèle ne fait aucun doute, et impressionne même sur une voiture de ce gabarit. Malheureusement, elle a recours à divers organes mécaniques du groupe Volkswagen et peut en récupérer les faiblesses. Mais la plupart des voitures aujourd'hui proposées à la vente ont été, soit rectifiées par la marque, soit déjà réparées à l'initiative de leur premier propriétaire.
Pannes lourdes ou immobilisantes :
- Moteur 1.4 essence. Sur les 1.4 essence fabriquées jusqu’en novembre 2000, (petit) risque d’incendie par temps froid (température extérieure inférieure à –8° C) ; causé par le givrage du reniflard (système de recyclage des vapeurs d’huile).
- Moteur 1.4 essence. Sur les modèles fabriqués entre janvier 2001 et janvier 2003, défaillance assez fréquente des bobines d'allumage. Remplacement pris en charge partiellement ou totalement par Audi, selon l'âge et le kilométrage de la voiture.
- Moteur 1.4 TDI. Sur les modèles fabriqués jusqu’en mai 2002, fragilité attestée du turbo, parfois à remplacer dès 15 000 km (faiblesse du palier de turbo). Les casses se sont plutôt produites tôt dans la vie de l'auto, ce qui fait que quasiment tous les turbos potentiellement défaillants ont déjà dû être remplacés.
Autres pannes ou faiblesses :
- Moteur 1.4 essence. Sur quelques modèles de 2000, allumage inopiné du voyant moteur et fonctionnement pouvant devenir chaotique. A corriger par une reprogrammation du boîtier de gestion.
- Moteur 1.4 essence. Sur les 1.4 essence de 2000 à 2002, à-coups à l’accélération. Reprogrammation du boîtier de gestion.
- Moteur 1.6 FSI. Quelques irrégularités ou petits heurts de fonctionnement, assez chronique : le plus souvent, ralenti irrégulier et légers à-coups à l’accélération. Peut au moins s'atténuer par une reprogrammation du boîtier de gestion moteur, devenue plus efficace depuis 2003.
- Moteur 1.4 TDI. Sur les modèles fabriqués jusqu’en juillet 2001, à-coup marqué à la mise en route et lors de l’extinction du moteur.
- Transmission. Sur les modèles 2000, un claquement de transmission peut se produire, en provenance d’un cardan (problème d’usinage).
- Suspension. Sur les modèles fabriqués jusqu’en septembre 2002, grincements de suspension. Causés par l’articulation des bras de suspension et surtout par les rotules de la biellette de la barre anti-roulis.
- Bruit mécanique. Sur les modèles fabriqués jusqu’en février 2001, bruit métallique à l’avant droit. Son origine : la vibration de la durit d’arrivée de carburant.
- Levier de frein à main. Sur les modèles 2000, risque de casse de la tige interne au levier de frein à main : plus de verrouillage du frein possible.
- Freins. Bruits de plaquettes à moins de 50 km/h.
Aspect extérieur :
- Capot avant. Sur les modèles 2000, risque de casse du ressort d’ouverture de la plaque de “visite” en plastique noir située sur la face antérieure.
- Optiques avant. Sur quelques modèles fabriqués jusqu’en mai 2001, condensation dans les optiques de phares, causée par la mauvaise fixation de l’agrafe censée maintenir le verre.
- Lunette arrière. Sur les modèles fabriqués jusqu’en janvier 2001, risque de casse de la lunette, par exemple lors d'un passage dans un portique de lavage. Souvent, c'est le becquet arrière directement collé à la lunette qui exerce une force de traction excessive sur le verre sous l'effet des rouleaux tournants.
- Hayon. Sur les modèles fabriqués jusqu’en 2002, le hayon risque de mal se fermer. Opérer un réglage des charnières.
- Toit ouvrant panoramique. Sur les modèles fabriqués jusqu’en février 2001, fermeture souvent imparfaite des volets en verre composant le toit ouvrant. Génère un léger décalage dans l'alignement de ces volets, surtout entre le 3ème et le 4ème.
Finition intérieure :
- Finition intérieure. Sur les modèles 2000, pelade assez fréquente au bout de 50 000 km du plastique de la poignée de réglage en hauteur des sièges avant.
- Finition intérieure. Craquements parasites, surtout quand les deux roues avant abordent simultanément une inégalité de la chaussée ; amélioration usine apportée fin 2002.
- Bruits mécaniques. Sur les diesels fabriqués jusqu’à l’été 2001, vibrations d’origine mécanique en dessous de1 800 tr/mn ; occasionne des vibrations sur les fixations du mobilier et des fourmillements de pédalier.
- Assemblage. Sur les modèles 2000, mauvaise fixation du cache de la boîte à fusibles.
Dysfonctionnements électroniques/fonctions à bord :
- Verrouillage central. Sur quelques modèles fabriqués jusqu’en juillet 2005, dysfonctionnement possible (surtout sur les modèles 2000 et 2001), par oxydation des connecteurs situés dans les portières.
- Rétroviseurs extérieurs. Boutons de réglage électrique parfois inopérants (faux contact).
- Lève-vitres. Problèmes fréquents : descente ou montée impossible ; dû à des dysfonctionnements électroniques ou aux contacteurs de lève-vitres ; amélioration partielle en usine à partir de septembre 2002.
- Climatisation. Sur les modèles 2000, non-fonctionnement possible de la climatisation, causé par une électronique capricieuse.
- Radio. Sur les modèles 2000, réception très imparfaite des stations (problème d’antenne ou de son câblage) et décalage des réglages graves/aigus (problème électronique).
Rappel de rectification en concession :
- Essuie-glace. Sur les modèles 2000, essuyage imparfait des essuie-glaces : traces persistantes sur le pare-brise, causé par des balais mal adaptés Remplacement systématique des balais par les concessionnaires.
Après-Vente :
Meilleures versions
En diesel : 1.4 TDI 90 CH PACK
En essence : 1.6 FSI PACK
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