"Je veux réduire la place du diesel et miser sur la voiture électrique individuelle". La candidate PS à la mairie de Paris compte bien réduire l'utilisation de l’automobile pour limiter la pollution dans la capitale. Un programme qui risque une fois de plus d’impacter les banlieusards.
La candidate à la succession de Bertrand Delanoë à la mairie de Paris prône la poursuite du développement d'alternatives à l'automobile, comme le tramway ou le Vélib'. Anne Hidalgo (PS) poursuivra, si elle est élue en 2014, la politique de diminution de la place de l’automobile dans la capitale entamée par son mentor Bertrand Delanoë. «Je veux poursuivre cela pour deux raisons», a-t-elle expliqué. «La première, c’est d’abord une question de sécurité routière. Aujourd’hui, il y encore beaucoup trop d’accidents. Et la deuxième c’est bien sûr une question de pollution, il faut que nos villes, les grandes villes de la planète, aient et assument cette responsabilité pour lutter contre la pollution qui fait des dégâts».
Réduire la vitesse et favoriser le 100% électrique
Pour agir dans ce sens, Anne Hidalgo a émis une liste de propositions récemment sur les ondes de RMC. « Le coeur de Paris pourrait être en zone 30km/h. La vitesse réduite, cela réduit aussi la pollution. Le périph à 70km/h, ce sera fait aussi ». En contrepartie elle compte favoriser l'usage des véhicules électriques en leur offrant le stationnement gratuit et la possibilité d'emprunter les couloirs de bus tout en continuant à développer le service Autolib. Elle se dit même prête à équiper massivement Paris de bornes électriques et proposer la gratuité du rechargement des véhicules électriques la nuit.
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