L'affaire Mass Dampers relatée par André Lecondé il y a quelques jours devrait voir son dénouement aujourd'hui. En effet, le tribunal de la FIA se réunit mardi pour juger en appel l'utilisation du système d'absorption de vibrations par l'écurie Renault depuis septembre 2005. Lors de ce jugement, dont la décision ne sera connue que mercredi, toutes les écuries seront représentées. Cette affaire relance donc la possibilité ou non d'utiliser des parties aérodynamiques mobiles sur les monoplaces. La FIA avait pris la décision, il y a quelques mois et après une longue réflexion d'interdire ce système. Plusieurs écuries avaient dû supprimer leurs ailerons mobiles. L'écurie Renault ne devrait pas être sanctionnée de façon rétroactive. Cependant le tribunal d'appel a rappelé qu'il pourrait malgré tout décider de sanctionner les écuries qui auraient utilisé ce système après son interdiction par Charlie Whiting. « Ayant été la première équipe à utiliser ce système en Formule 1 et l'ayant intégré dès la phase de conception de sa monoplace 2006, le Renault F1 Team a accepté cette invitation en tant que partie prenante, » a annoncé l'écurie. Renault “ défendra sa position ”, a expliqué le directeur exécutif de l'ingénierie, Pat Symonds. « Nous avons toute confiance dans le tribunal d'appel international. Nous pensons que son jugement est objectif et final. Nous respecterons donc sa décision. » A conclu Symonds.

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