le 9e GTI Tuning International qui s'est déroulé le week-end du 25 juillet sur le circuit de Nevers Magny Cours a marqué une nouvelle étape dans le développement de cette manifestation. Retour sur les principales tendances de cette édition.
Pour la cinquième année consécutive, le monde du tuning a envahi la Nièvre et plus précisément le circuit de Nevers Magny-Cours. Réputé pour accueillir le GP de France de F1, cette enceinte s’affirme progressivement comme LE rendez-vous incontournable du tuning français et même européen. Quelques chiffres suffisent à confirmer cet engouement : plus de 10 000 voitures exposées et plus de 50 000 spectateurs le samedi et 70 000 le dimanche, ce qui fait de ce rassemblement de tuning la manifestation la plus conséquente du circuit devant même la Formule 1, c’est pour dire.
Exemples de réalisations espagnoles, italiennes et suisses
La réputation de ce meeting est telle que des amateurs de la discipline venus de l’Europe entière n’hésitent pas à faire le déplacement. Cette année, pas moins de 11 nationalités étaient présentes. Mis à part les Espagnols venus en force qui trustent depuis plusieurs années la plupart des podiums, on trouvait les pays habituels du tuning à savoir Allemagne, Angleterre, Suisse, Italie et Belgique mais également quelques petits nouveaux comme des Portugais, des Luxembourgeois, des Polonais et même des Finlandais, une grande première. Cette internationalisation permet au public de découvrir des styles inédits mais elle a en revanche l’inconvénient de rendre les préparations de tuning françaises plus discrètes car les législations respectives sont parfois moins contraignantes que chez nous.
Des réalisations de plus en plus osées
Si les propriétaires tricolores français s’orientent progressivement, du fait des lois, vers des réalisations tuning de plus en plus impressionnantes en ce qui concerne la sonorisation (le village professionnels du son était très conséquent), les projets présentés nous ont semblé plus élaborés, mieux finis. Cette édition 2004 a donc été marquée par la vulgarisation des portes en élytre, le développement des peintures mates ou au contraire très vives à la façon de l’école espagnole.
Certains éléments mécaniques sont devenus incontournables, c’est le cas notamment du NOS et des jantes qui atteignent des dimensions incroyables (19 et 20 pouces de plus en plus courants) et adoptent des matières hallucinantes comme du plaqué or.
Par conséquent, les préparations deviennent de plus en plus coûteuses ce qui tend à rendre le tuning nettement plus élitiste qu’il ne l’était au départ. Le fossé entre les préparations simples et les gros projets se creuse donc inexorablement.
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